QR-74, 7 décembre 2019, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant le discours prononcé par le Premier ministre de Grèce Mitsotakis lors d'une activité de propagande

Nous rejetons les déclarations du Premier ministre de Grèce, Kyriakos Mitsotakis, prononcées lors de la « Conférence internationale sur le crime de génocide », qui s’est tenue à Athènes le 6 décembre 2019. Ses déclarations concernant notre passé et présent sont dénuées de tout fondement et son ton hostile est chargé de mensonges et de calomnies.

Si les dirigeants grecs, qui semblent incapables de surmonter l’image des forces d'occupation grecques de l'époque se faisant faire refouler dans la mer Égée pendant la guerre d'indépendance turque, souhaitent faire face à leur passé, leur point de départ devrait être le rapport de la Commission d'enquête interalliée ayant enregistré les crimes de guerre commis par l'armée grecque pendant son invasion en Anatolie, ainsi que les articles du Traité de paix de Lausanne ayant condamné la Grèce à verser des indemnités pour massacres et atrocités commis contre les Turcs.

Nous invitons les dirigeants grecs à suivre les traces du Premier ministre de Grèce Venizélos, qui avait nommé notre grand dirigeant, le fondateur de la République de Turquie, Mustafa Kemal Atatürk ayant lutté contre l'armée grecque envahissante, pour le prix Nobel de la paix, en mettant de côté les idéologies fantaisistes et en adoptant les principes de l'amitié et du bon voisinage.