QR-39, le 12 juillet 2017, Déclaration du Porte-Parole du Ministère des Affaires étrangères, l’Ambassadeur Hüseyin Müftüoğlu, en réponse à une question concernant certaines déclarations faites par le Ministre grec des Affaires étrangères M. Kocias lors de sa conférence de presse conjointe avec le Ministre serbe des Affaires étrangères M. Dacic à Athènes, le 10 juillet 2017

Les déclarations du Ministre grec des Affaires étrangères M. Kocias lors d'une conférence de presse à Athènes le 10 juillet, selon lesquelles la Turquie a manifesté une attitude intransigeante au cours de la Conférence sur Chypre tenue à Crans-Montana du 28 juin au 7 juillet 2017, sont entièrement inacceptables.

Comme nous l'avons déjà souligné, la Turquie a assisté à la session de Crans-Montana de la Conférence sur Chypre avec la bonne volonté et l'attitude constructive que nous avions manifestées depuis le début du processus de négociation, dans le but de parvenir à un règlement global juste et durable à la question chypriote. En tout cas, tous les participants sont conscients de ceux qui ont et qui n’ont pas manifesté un comportement constructif.

D'autre part, nous ne sommes pas étonnés que le Ministre Kocias fasse des allégations non fondées et s’engage à un jeu de blâme, comme il l'a fait lors de la conférence de presse d'hier. Ceux qui savent que leur approche est non constructive et totalement dépourvue de l'esprit de compromis, sont susceptibles d'exprimer des allégations sans fondement et fausses afin de pouvoir blâmer ceux qui affichent la bonne foi et la constructivité, contrairement à eux-mêmes. Les efforts inutiles de M. Kocias, en tant que responsable de l'incapacité de la Conférence sur Chypre à produire des résultats que ce soit à Genève ou à Crans-Montana, pour blâmer la Turquie sont une tentative de dissimuler le fait que les négociations ont échoué en raison du manque de bonne foi et de volonté politique de la part de son pays et de la partie grecque chypriote. Nous invitons le Ministre Kocias, qui n'a fait aucun effort pour une conclusion positive de la Conférence, à agir, au moins à partir de maintenant, de manière responsable.