QR-35, le 6 juillet 2017, Déclaration du Porte-Parole du Ministère des Affaires étrangères, l’Ambassadeur Hüseyin Müftüoğlu, en réponse à une question concernant l'adoption de la résolution du Parlement européen sur le rapport 2016 de la Commission européenne sur la Turquie

La résolution du Parlement européen (PE) sur le rapport Turquie de la Commission européenne de 2016 a été adoptée à l’Assemblée plénière du PE le 6 juillet 2017.

Il est évident que cette résolution, qui semble avoir été préparée de manière partiale et non objective pour servir certains cercles, ne contribuera certainement pas positivement aux relations entre la Turquie et l’UE.

Il est également regrettable que cette décision ait coïncidé avec un moment où trois commissaires de l'UE visitent notre pays et où les deux parties s'efforcent d'améliorer leurs relations. La base des relations entre la Turquie et l'UE et la priorité stratégique de notre pays est la pleine adhésion à l'UE, et l'instrument le plus important à cet égard est celui des négociations d'adhésion. Le libellé utilisé dans la résolution pour la suspension des négociations et des fonds de l'IAP est loin d'être encourageant et constructif. C'est une contradiction flagrante car, tout en dirigeant des critiques injustes contre la Turquie dans le domaine des droits de l'homme, la résolution ne fait pas référence au fait que l'ouverture du chapitre 23 « Le pouvoir judiciaire et les droits fondamentaux » et le chapitre 24 «Justice, liberté et sécurité» ont été bloqués et ce ,uniquement pour des raisons politiques, alors que ouvrir ces chapitres serait effectivement la manière correcte de gérer ces problèmes . De même, refuser de prêter soutien que la Turquie mérite en tant que candidat et pays en négociation ainsi que partenaire important de l'UE tout en admettant, bien que faiblement, que notre pays traverse une période difficile, est une autre indication claire de l'approche contradictoire et du manque de vision.

À cet égard, cette résolution, basée sur des allégations et des calomnies non fondées, discrédite la réputation de ladite institution. Nous considérons cette résolution nulle et non avenue.