QR-31, 23 novembre 2022, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur Tanju Bilgiç, en réponse à une question concernant le Mémorandum d'entente sur la coopération dans les domaines de la recherche et du sauvetage aéronautiques et maritimes, signé entre la Grèce et l'Égypte le 22 novembre 2022

Les régions de recherche et de sauvetage maritimes sont des zones de service visant à sauver des vies humaines. Selon le droit international, ces zones ne sont pas des zones de souveraineté.

Les règles régissant les zones de recherche et de sauvetage sont établies par la Convention de Hambourg de 1979. Dans les cas où les zones de service se chevauchent, les pays ont l'obligation de coopérer entre eux conformément à la convention.

Les régions de recherche et de sauvetage maritimes déclarées par la Türkiye et la Grèce en mer Égée et en Méditerranée et notifiées à l'Organisation maritime internationale se chevauchent. La Grèce s'est toujours abstenue de coopérer avec la Türkiye sur ce sujet et a également rejeté les propositions d'accord que nous avons formulées dans le passé. Cela découle de la position illégale de la Grèce qui considère les régions de services de recherche et de sauvetage comme des zones de souveraineté et qui établit donc un lien en conséquence pour faire avancer ses revendications maximalistes en matière de frontières maritimes.

Cette approche de la Grèce est en contradiction avec la Convention de Hambourg de 1979, et est illégale.

Par conséquent, il n'est pas possible d'attribuer une quelconque signification, au-delà de ces faits, au mémorandum d'entente signé entre la Grèce et l'Égypte. D'autre part, il est gravement contradictoire pour un pays qui met en danger la vie de personnes innocentes et les repousse dans la mer Égée en violation du droit international, de signer un Mémorandum d'entente sur la recherche et le sauvetage en Méditerranée orientale.

En fait, la principale motivation de la Grèce pour signer ce protocole d'accord est sa volonté de dissimuler ces faits et le scandale récent qu'elle a provoqué en Libye.

La tentative de la Grèce de façonner sa politique intérieure et étrangère dans le cadre du sentiment anti-Türkiye est un effort en vain et seulement autodestructeur.

La Türkiye continuera à protéger résolument ses propres droits et ceux de la République turque de Chypre du Nord en renforçant sa coopération et sa coordination avec tous les acteurs clés de la Méditerranée orientale et au-delà. C'est probablement la raison pour laquelle la Grèce est désorientée ces derniers temps.