QR-28, 4 octobre 2022, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur Tanju Bilgiç, en réponse à une question concernant les déclarations faite par l'UE et la Grèce en ce qui concerne le protocole d'accord entre la Türkiye et la Libye sur la coopération dans le domaine des hydrocarbures

Les déclarations faites par la Grèce et le porte-parole de l'UE sur le protocole d'accord signé hier (3 octobre) entre la Türkiye et le gouvernement d'union nationale de Libye, qui prévoit le développement d'une coopération bilatérale scientifique, technique, technologique, juridique, administrative et commerciale dans le domaine des hydrocarbures sur terre et en mer, sont dénuées de sens et de valeur pour notre pays.

Le fait de s'opposer à cet accord de coopération entre deux États souverains est contraire à la fois au droit international et aux principes fondamentaux de l'ONU.

Les efforts de la Grèce, qui tente d'usurper les droits légitimes de notre pays, ainsi que ceux de la Libye, à travers ses exigences maximalistes en matière de juridiction maritime et les zones de licence qu'elle a délivrées dans ce cadre, pour entraver l'avancement des relations entre la Türkiye et la Libye, n’aboutiront pas.

Le soutien de l'UE aux exigences maximalistes de la Grèce et son attitude consistant à éviter un dialogue sincère et à bloquer les recours judiciaires internationaux sont contraires à la fois à son propre acquis et au droit international. L'UE n'est pas un organe judiciaire international chargé d'interpréter ou de statuer sur des accords entre pays tiers souverains.

Nous appelons donc l'UE et les États membres à ne pas outrepasser leurs limites et leurs compétences et à respecter la souveraineté et l'égalité des États conformément au droit international et aux principes de l’ONU.