QR-24, 6 septembre 2022, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur Tanju Bilgiç, en réponse à une question concernant les déclarations du ministère tchèque des Affaires étrangères en tant que président en exercice de l'UE et de certaines autres institutions de l'UE en ce qui concerne notre pays

Pour nous, les déclarations faites par le ministère tchèque des Affaires étrangères en tant que président en exercice de l'UE, et par certaines autres institutions de l'UE concernant notre pays sont dénuées de sens et de valeur. Le soutien inconditionnel de l'UE à la Grèce en matière de litiges dans la mer Égée et en Méditerranée, au nom de la solidarité entre ses membres, est contraire à la fois à l'acquis communautaire et au droit international. Cette attitude, qui gâte la Grèce, ne sert qu'à promouvoir l’impasse plutôt que la solution, et soutient la poursuite par la Grèce de revendications maximalistes. Il est tout à fait étrange que ceux qui font ces déclarations ignorent les violations, le harcèlement et les menaces, les actions et discours provocateurs de la Grèce à l'encontre de notre pays, et qu’ils restent indifférents à ses actions et pratiques contraires au droit international.

Si la présidence tchèque ou l'UE souhaitent promouvoir le dialogue, les relations entre la Türkiye et l’UE devraient essentiellement être libérées de l'abus du veto borné des Grecs/Chypriotes grecs, qui sape la solidarité et les intérêts communs de l'UE.

La Türkiye continuera de protéger résolument ses droits et intérêts légitimes dans la mer Égée et en Méditerranée.