QR-122, 18 décembre 2020, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant les résolutions 1597 et 923 adoptées par la Chambre des représentants de Belgique sur le Haut-Karabakh et la journée de commémoration du 9 décembre

La résolution 1597 adoptée par la Chambre des représentants de Belgique sur le Haut-Karabakh le 18 décembre ne correspond ni aux réalités historiques et juridiques ni aux faits sur le terrain. Nous rejetons cette résolution qui contient des allégations et des accusations dénuées de fondement contre la Turquie.

Comme dans le cas de certains autres parlements, cette résolution est un clair exemple de la manière dont la Chambre des représentants de Belgique est devenue un instrument de la narration unilatérale arménienne, de la manière dont elle agit sur les préjugés et de la façon dont elle est prise en otage par des intérêts étroits de politique intérieure.

Cette décision ne contribuera pas aux relations entre la Turquie et la Belgique et ne servira pas non plus les efforts déployés pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région. De telles décisions retardent également le processus d'acceptation de la réalité par l'Arménie et l'encouragent à s'abstenir d'assumer ses responsabilités.

En outre, la référence aux événements de 1915 dans la décision de la Chambre des représentants de Belgique adoptée le même jour concernant la déclaration du 9 décembre comme journée nationale dédiée à la mémoire des victimes des génocides, est également contraire aux principes fondamentaux du droit, et en premier lieu aux arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme.

Nous attendons de la Belgique qu'elle agisse de façon raisonnée et qu'elle s'abstienne de prendre des mesures qui assombrissent nos relations bilatérales.