QR-117, 26 novembre 2020, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant la résolution du Parlement européen adoptée lors de la session plénière sur la question de Chypre et la ville clôturée de Maraş

Nous rejetons totalement la résolution de recommandation non contraignante adoptée par le Parlement européen (PE) lors de la session plénière du 26 novembre 2020 concernant la Turquie et la République turque de Chypre du Nord (RTCN).

Nous soutenons pleinement la déclaration faite ce soir par la présidence de la RTCN sur cette question.

La résolution, ayant sans aucun doute été dictée par l'administration chypriote grecque, a révélé une fois de plus à quel point le PE était partial et déconnecté des réalités sur la question de Chypre. Si cette approche et cette mentalité sont maintenues, il ne sera pas possible pour les organes de l'UE d'apporter une contribution constructive au règlement de la question de Chypre.

La prise en otage des relations entre la Turquie et l’UE par la question de Chypre ne sert ni les intérêts généraux de l'UE, ni le règlement de la question de Chypre, ni l'amélioration des relations de voisinage.

Nous invitons le PE et l'UE à faire face aux réalités de l'île de Chypre, à tenir compte de l'existence du peuple chypriote turc et à respecter les engagements pris par l'UE envers les chypriotes turcs en avril 2004.

La Turquie continuera de protéger résolument à la fois ses propres droits et ceux des chypriotes turcs, sans céder à aucune menace ni à aucun chantage, et maintiendra ses efforts de dialogue et de négociation.