QR-101, 16 octobre 2020, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant les remarques de Nikos Dendias, ministre des Affaires étrangères de Grèce, en Arménie

Les remarques et les affirmations de Nikos Dendias, ministre des Affaires étrangères de Grèce, à propos de notre pays lors de sa visite en Arménie sont une nouvelle preuve du choix de la Grèce pour une politique de tension et d'escalade dans ses relations avec la Turquie, plutôt que de bon voisinage, dialogue et coopération.

Ces affirmations ne dissimuleraient pas des faits historiques. La Grèce ne devrait pas oublier les atrocités qu'elle a commises en Anatolie et pour lesquelles elle a été condamnée à payer des indemnités et elle devrait lire l'histoire correctement et renoncer à la « megali idea » et à l'hostilité envers les turcs.

Le dénominateur commun de la solution de tous les problèmes dans notre région est la Turquie, le créateur des problèmes ou celui qui soutient les créateurs des problèmes est la Grèce.

C'est la Grèce qui soutient le cruel régime d'Esad en Syrie, le putschiste Haftar en Libye, et l'occupant Arménie dans le Haut-Karabakh, ouvre ses portes à toutes les organisations terroristes dont le PKK, le PYD, le FETÖ -qui commettent des actes contre la Turquie-, transforme la mer Égée en tombeau d'immigrants et poursuit des politiques expansionnistes en mer Égée et en Méditerranée.

Le ministre des Affaires étrangères de Grèce doit faire la différence entre l'occupant et la victime dans le Haut-Karabakh et les sept régions qui l'entourent, et appeler la communauté internationale à condamner l'occupation arménienne illégale dans les territoires azerbaïdjanais depuis vingt-huit ans, malgré les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies demandant instamment à l'Arménie de se retirer immédiatement, totalement et inconditionnellement.

La Grèce devrait abandonner ces politiques et lire correctement la Turquie, les réalités de la région et du monde.