QR-100, 16 octobre 2020, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant les parties des conclusions du Conseil européen concernant la Turquie

A la suite des conclusions adoptées lors de la réunion extraordinaire du Conseil européen des 1er et 2 octobre, nous avons déclaré que la Turquie était en faveur de la désescalade et du dialogue et qu'elle avait fait preuve de sa bonne foi en répondant positivement aux appels lancés à cette fin; et nous avons également souligné que nous attendions maintenant des mesures réciproques afin d'obtenir des résultats concrets.

Il n'est pas surprenant que l'UE, ignorant une fois de plus les thèses de la Turquie avec sa posture habituelle porteur de jugement et fondée sur des préjugés, ait qualifié lors de la réunion d'aujourd'hui de « provocation » la détermination de la Turquie à défendre à la fois ses droits et ceux des chypriotes turcs. La poursuite par l’UE du discours des sanctions, au lieu d'encourager le dialogue, la réconciliation et un programme positif inconditionnel, révèle également que la portée de ses objectifs et le langage dont elle fait usage sont loin d'être sincères et constructifs.

L'UE devrait s'attacher à résoudre les problèmes en respectant les droits de la Turquie et des chypriotes turcs dans la région avec un agenda d'intérêt commun et d’un avenir commun. Elle devrait donc cesser de se soumettre inconditionnellement aux revendications irrationnelles et gâtées de la Grèce et de la partie chypriote grecque. Il convient de noter que le langage des menaces ne donnera jamais de résultats en ce qui concerne la Turquie. Nous attendons de l'UE qu'elle formule des recommandations concrètes, impartiales et orientées vers des solutions, qui servent nos intérêts communs, au lieu de menacer la Turquie.