Il a été exprimé à plusieurs reprises et à tous les niveaux, notamment au
niveau présidentiel, aux autorités françaises que les événements de 1915
font l’objet d’un débat légitime juridique, historique et académique.
En dépit de cela, il semble que Monsieur Macron, Président de la République
française, sans tenir compte des décisions du Conseil Constitutionnel
français, de celles de la Cour européenne des droits de l’homme et ni des
faits historiques, cherche à honorer sa promesse électorale dans l’espoir
d’obtenir les voies des électeurs français d’origine arménienne.
Il est regrettable qu’un homme politique méconnaissant l’histoire ottomane,
méprisant le droit français et européen, adopte, pour ses intérêts
politiques personnels, une position partiale sur une question historique
extrêmement sensible pour les Turcs.
Une approche objective est requise afin de pouvoir comprendre dans tous ses
aspects la période d’écroulement de l’Empire Ottoman, pendant laquelle plus
de cinq cent mille Musulmans ont été massacrés par les insurgés arméniens.
La Turquie attache une grande importance à ce que l’on fasse la lumière sur
cette période douloureuse de l’histoire et sa proposition concernant la
création d’une Commission mixte d’historiens est toujours valable.
Nous n’avons pas de leçons à recevoir des hommes politiques méconnaissants
des faits historiques fondamentaux et prétentieux de la France, connue par
nous pour ses atrocités perpétrées en Anatolie en manipulant également les
arméniens pendant notre Guerre d’Indépendance et par ses massacres commis
en Algérie, ainsi que par sa responsabilité dans le génocide Rwandais.