QR-30, le 13 août 2016, Déclaration du Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, M. Tanju Bilgiç, en réponse à une question concernant l'interview donnée à Reuters par M. Zeid Ra'ad Al Hussein, le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme au sujet de la Turquie

Nous avons noté avec regret les déclarations de M. Zeid Ra'ad Al Hussein, le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, dans un interview qu’il a donné à Reuters le 10 août 2016 sur la tentative de coup d'Etat terroriste du 15 juillet 2016 en Turquie.

Il est regrettable, c’est le moins que l’on puisse dire, qu’au lieu de condamner les terroristes qui ont tenté de fomenter un coup d’Etat sanglant, le Haut Commissaire Zeid, un fonctionnaire de l’ONU détenant une position censée protéger les droits universels de l’homme, se borne à la simple déclaration de n’éprouver aucune sympathie pour ces terroristes.

Il est inacceptable en toute circonstance que le Haut Commissaire Zeid accuse un pays, qui est en étroite coopération avec l'ONU dans le domaine des droits de l'homme, sur la base d'allégations de certains milieux ou des hypothèses et utilise même une métaphore comme « soif de vengeance » pour définir son accusation. Il est également clair que cela ne se conforme pas aux principes et valeurs fondateurs de l'ONU.

Comme chacun sait, les libertés et droits fondamentaux, les principes de la primauté du droit ainsi que nos obligations internationales sont dûment respectés et observés dans toutes les mesures prises après la sanglante tentative de coup d'Etat terroriste en Turquie.

Notre invitation répétée à plusieurs reprises au Haut Commissaire Zeid pour une visite en Turquie est toujours valable.

La Turquie, en tant que membre responsable de la communauté internationale, maintiendra sa coopération globale avec l'ONU sur la base d'un dialogue constructif, comme cela a toujours été le cas.