QR-11, 12 Mai 2014, Réponse du Porte-Parole du Ministère des Affaires étrangères à une question concernant l'arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme sur la demande de satisfaction relatif à la quatrième requête chypriote grecque

Les vues exprimées dans la déclaration que notre ministère a publié le lendemain de l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme de mai 2001 en ce qui concerne la quatrième requête déposée en 1994 contre notre pays par l'administration chypriote grecque restent valables.

Cette fois, la Cour a rendu son arrêt sur la demande de satisfaction présentée par l'Administration chypriote grecque de Chypre du Sud neuf ans après son arrêt sur le fond de l'affaire. Il est également intéressant de noter que cette demande qui a été soumise loin de la bonne foi par la partie chypriote grecque en 2010 lorsque les négociations pour un règlement global étaient en cours a été conclu à un stade où les efforts se sont intensifiés pour le succès dans les négociations. On constate que ce jugement est contraire aux réalités de Chypre et injuste, qu'il contient des erreurs et des incohérences, qu'il est denué de fondement juridique et n'a pas la capacité de mise en œuvre dans les conditions dans lesquelles la question de Chypre continue.

Ce jugement inéquitable et injuste de la Cour, qui constitue également une nouvelle erreur judiciaire, ne sera pas en mesure d'empêcher la Turquie de maintenir sa position engagée en vue de trouver un règlement négocié juste et durable à la question chypriote.

Nous espérons que ce jugement n'entravera pas les efforts dans le cadre de la mission de bons offices du Secrétaire général des Nations Unies et invitons toutes les parties à soutenir la réussite dès que possible des négociations de règlement global.