QR-73, 1er décembre 2019, Déclaration du porte-parole du Ministère des affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant les déclarations faites par la Grèce et l'Égypte à propos de l'Accord signé avec la Libye sur les zones de juridiction maritime

Par l'accord signé avec la Libye, une partie des frontières occidentales de nos zones de juridiction maritime en Méditerranée orientale est délimitée. L'accord est conforme aux décisions des tribunaux qui créent la jurisprudence internationale et le droit international, y compris les articles pertinents de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

Toutes les parties sont essentiellement conscientes que les îles ne peuvent pas avoir d'effet de coupure sur la projection côtière de la Turquie, pays ayant la plus longue ligne de côte continentale de la Méditerranée orientale, que les îles situées de l'autre côté de la ligne médiane entre les deux continents ne peuvent créer de zones de juridiction maritime au-delà de leurs eaux territoriales, et que la longueur et la direction des côtes doivent être prises en compte pour délimiter les zones de juridiction maritime. En fait, avant la signature dudit accord, la Turquie a invité à plusieurs reprises toutes les parties à des négociations en vue de parvenir à un consensus fondé sur l'équité et elle reste prête à négocier. Toutefois, au lieu d'engager des négociations en réponse au droit international et à l'approche fondée sur l'équité de la Turquie, les parties ont seulement préféré prendre des mesures unilatérales et essayer de rejeter la faute sur la Turquie. Les revendications maximaliste et intransigeante des grecs et des chypriotes grecs se cachent derrière cette conception, alors que, par exemple, Kastellorizo, une petite île située juste en face du continent turc, est censée créer une zone de juridiction maritime quatre mille fois plus grande que sa propre superficie. Cette compréhension a fait perdre à l'Egypte une superficie de 40 000 kilomètres carrés.

Par cet accord avec la Libye, les deux pays ont clairement manifesté leur intention de ne permettre aucun fait accompli.