QR-72, 23 novembre 2019, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant un communiqué de presse publié par les rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur une citoyenne irlandaise et son enfant

La Turquie a été citée dans un communiqué de presse publié par les rapporteurs spéciaux des Nations Unies concernant une citoyenne irlandaise et son enfant.

L'une des plus grandes tragédies humanitaires du siècle se déroule en Syrie. La Turquie, tout en prenant des mesures contre les menaces qui pèsent sur la sécurité dans la région, fait tout ce qui est en son pouvoir pour venir en aide aux victimes - en particulier les femmes et les enfants - de ces conditions inhumaines.

Des efforts étroits et intenses sont déployés avec les autorités irlandaises afin de veiller à ce que la femme irlandaise et son enfant soient rapidement renvoyés dans leur pays dans des conditions sûres et humaines. Les autorités irlandaises soulignent en effet l'importance qu'elles attachent à la façon positive et la confidentialité de cette coopération en cours.

Jusqu'à présent, le processus a été mené avec attention et finesse, en raison des divers aspects de la question, en particulier la non-violation de la vie privée de la mère et de l'enfant et la sécurité.

Il est entendu que les rapporteurs spéciaux des Nations Unies n'ont aucune préoccupation lorsqu'il s'agit d'accorder une attention égale. Ils n'ont pas vu d'inconvénient à nuire à nos efforts en publiant un communiqué de presse rempli d'informations inexactes et de déclarations infondées, sans attendre de recevoir des informations des pays concernés sur la question. Par conséquent, la vie privée de la femme et de son enfant a été violée par un acte irresponsable.

Le communiqué de presse, qui a sérieusement ébranlé le rôle et la confiance des rapporteurs spéciaux des Nations Unies dans la protection des droits de l'homme, contredit également l'esprit de coopération que nous avons partagé avec les rapporteurs spéciaux jusqu'à ce jour. Nous attendons des rapporteurs spéciaux qu'ils corrigent cette erreur de manière à ce que la mère et l'enfant en profitent en premier lieu, et qu'ils évitent de commettre de telles erreurs qui nous inciteraient à réviser notre volonté de coopérer.