Nous observons avec inquiétude que la Grèce est devenue un refuge sûr pour
les organisations terroristes telles que DHKP/C, PKK et FETO. Il est
inacceptable qu'en contradiction avec les obligations internationales en
matière de lutte contre le terrorisme, la Grèce fasse preuve de sympathie
et de tolérance et apporte son assistance à ces organisations.
La police grecque a arrêté neuf membres du DHKP/C en 2017 en raison des
indications sérieuses d'une tentative d'assassinat contre le Président
turc. Bien que la Turquie ait émis des mandats d'arrêt et demandé
l'extradition de ces personnes, la décision prise aujourd'hui d'abandonner
les charges retenues contre elles montre également pourquoi ces éléments
terroristes sont nichés en Grèce.
Le DHKP/C est désigné comme une organisation terroriste par l'UE. À cet
égard, la décision de la Cour grecque perturbe également clairement les
efforts de lutte contre le terrorisme en Europe.