QR-32, 12 mai 2019, Déclaration du Porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant les déclarations du porte-parole du Ministère fédéral des affaires étrangères de l'Allemagne appelant la Turquie à maintenir ses engagements envers la Convention des Nations Unies contre la torture

La Turquie est partie à toutes les conventions des Nations Unies et du Conseil de l'Europe contre la torture et les mauvais traitements. Tous les lieux en Turquie où des personnes sont privées de liberté sont ouverts au contrôle des mécanismes internationaux. La politique de « tolérance zéro contre la torture » est mise en œuvre méticuleusement depuis l’année 2003.

Par conséquent, la Turquie respecte ses obligations internationales dans la lutte contre la torture, comme elle le fait dans tous les domaines.

Les déclarations du porte-parole du ministère fédéral des Affaires étrangères allemand publiées par l'agence de presse allemande, appelant la Turquie à maintenir ses engagements envers la Convention contre la torture, sont dénuées de tout fondement. Le bureau du procureur général compétent avait déjà mené une enquête sur les allégations de la personne faisant l'objet de la déclaration et avait décidé de ne pas engager de poursuites. Notre pays enquête à fond sur toutes les allégations de torture et de mauvais traitements et fait preuve à chaque occasion d'une position transparente à ce sujet.

Le délai de prescription en ce qui concerne l'infraction de torture avait été complètement aboli en 2013. Nous estimons qu'il est révélateur que les autorités étatiques prennent au sérieux ces allégations dénuées de fondement visant à dénigrer la Turquie.