La Turquie est partie à toutes les conventions des Nations Unies et du
Conseil de l'Europe contre la torture et les mauvais traitements. Tous les
lieux en Turquie où des personnes sont privées de liberté sont ouverts au
contrôle des mécanismes internationaux. La politique de « tolérance zéro
contre la torture » est mise en œuvre méticuleusement depuis l’année 2003.
Par conséquent, la Turquie respecte ses obligations internationales dans la
lutte contre la torture, comme elle le fait dans tous les domaines.
Les déclarations du porte-parole du ministère fédéral des Affaires
étrangères allemand publiées par l'agence de presse allemande, appelant la
Turquie à maintenir ses engagements envers la Convention contre la torture,
sont dénuées de tout fondement. Le bureau du procureur général compétent
avait déjà mené une enquête sur les allégations de la personne faisant
l'objet de la déclaration et avait décidé de ne pas engager de poursuites.
Notre pays enquête à fond sur toutes les allégations de torture et de
mauvais traitements et fait preuve à chaque occasion d'une position
transparente à ce sujet.
Le délai de prescription en ce qui concerne l'infraction de torture avait
été complètement aboli en 2013. Nous estimons qu'il est révélateur que les
autorités étatiques prennent au sérieux ces allégations dénuées de
fondement visant à dénigrer la Turquie.