La Turquie est un État démocratique régi par la primauté du droit. Les
élections locales du 31 mars se sont déroulées pacifiquement dans un climat
démocratique et transparent. Il est essentiel que la volonté des électeurs
se reflète dans les urnes et que chacun respecte les efforts juridiques et
démocratiques déployés dans ce contexte.
La légitimité des élections vient de la volonté du peuple. Le Conseil
électoral suprême est la seule autorité à déterminer comment cette volonté
se manifeste aux urnes, et à évaluer et finaliser le processus par rapport
aux objections.
Aucun pays n'a le pouvoir d'intervenir dans les résultats des élections
d'un autre pays d'une manière contraire à la loi et à la démocratie, et, de
se considérer comme la source de légitimité des résultats. Les approches et
les habitudes antidémocratiques ne peuvent, en aucun cas, occulter la
maturité démocratique de la Turquie.
Le peuple turc a démontré son attachement à la démocratie par une forte
participation aux élections locales du 31 mars. D'autre part, le choix des
citoyens en faveur de la stabilité et de la confiance a également été
confirmé par les résultats du scrutin.