Cette déclaration du ministère des Affaires étrangères de la Grèce est
regrettable et trompeuse.
Au cœur de la question de la Méditerranée orientale se trouvent les
revendications du duo grec/chypriote grec concernant une zone de
juridiction maritime maximale, ainsi que le mépris des chypriotes turcs et
de leurs droits en tant que copropriétaires de l'île, tant par la Grèce que
par l'UE.
Les tentatives de légitimation de ces revendications à travers l'UE et par
les cartes publiées au sein de cette union n'ont aucune valeur juridique.
Les revendications de zone de juridiction maritime présentées par la Grèce
comme si elle était un Etat archipel, au mépris du principe de délimitation
juste et équitable, qui est la règle première en matière de délimitation
des frontières maritimes, constituent en effet une violation du droit
international. La preuve la plus frappante de cela, comme nous l'avons
mentionné dans nos déclarations précédentes, est l'île de
Kastellorizo/Megisti.
La Turquie continuera à maintenir ouvertes les voies de la diplomatie et de
la coopération en Méditerranée orientale, tout en protégeant avec
détermination ses propres droits et ceux des chypriotes turcs.