QR-34, 14 octobre 2014, Déclaration du Porte-Parole du Ministère des Affaires étrangères Tanju Bilgiç en réponse à une question concernant la déclaration de M. Herman Van Rompuy, Président du Conseil européen sur la suspension des négociations par la partie chypriote grecque

La déclaration faite par M. Herman Van Rompuy, Président du Conseil de l'UE, suite à la décision de la partie chypriote grecque sur la suspension des négociations menées sous les auspices de l'ONU à Chypre, a révélé une fois de plus que l'Union européenne persiste à ne pas comprendre la question de Chypre et dans ce contexte, la situation liée au litige découlant des initiatives unilatérales de l'administration grecque de Chypre du Sud (AGC) à l'égard des ressources d'hydrocarbures dans la Méditerranée orientale et les raisons derrière elle.

Cette situation montre aussi la difficulté de l'Union européenne pour contribuer aux efforts afin d'un règlement global comme il a intégré l'AGC par sa propre faute sans le règlement de la question de Chypre.

Nous considérons que l'Union européenne doit se dégager de ce dilemme et adopter -quoique tardivement- une attitude équilibrée et plus réaliste qui dirigera la partie chypriote grecque vers le règlement de la question.

L'Union européenne contribuera, seulement sous cet angle, à la transformation de Méditerranée orientale à une région du bien-être et de la coopération en agissant.