Les nouvelles publiées en référence aux institutions turques n’ont aucun fondement. Il est clair que ces rapports de presse qui ont été rapportés par la presse étrangère, en particulier aux Etats-Unis, ont été exploités et conduisent à quelques perceptions erronées.

Dans ce contexte, il apparaît évident que des  procédures judiciaires nationaux et internationaux puissent être engagés en ce qui concerne l’attaque du convoi d’aide humanitaire par les forces armées israéliennes, le 31 mai 2010 à Gaza. Ces procédures judiciaires se poursuivront.

Nous sommes également attristés de constater que la manière de rapporter les développements relatifs à ces procédures judiciaires en Turquie engendre malaise et dérangement parmi nos citoyens juifs. Nous ne pouvons accepter la généralisation des allégations à l’encontre des auteurs possibles de l’incident qui ciblent la communauté juive de Turquie qui fait partie intégrante de notre société.

Jamais dans l’histoire de la Turquie il n’y a eu d’antisémitisme ; il n’existe pas de nos jours et il n’existera pas davantage à l’avenir. Le racisme n’a pas de place au sein de la culture et des traditions de notre pays. Il est bien connu que, pendant des siècles, la Turquie a été un pays d’accueil pour les peuples persécutés, y compris les Juifs. En outre, les hautes autorités turques ont, à maintes reprises, souligné qu’ils considèrent l’antisémitisme et le racisme comme un crime contre l’humanité. 

Nous réfutons fermement les allégations - sur la base de certains articles parus dans la presse internationale – qui tentent de démontrer qu’il existerait en Turquie une attitude particulière à l’égard des citoyens juifs.