Nous condamnons la mise à feu du drapeau de la RTCN à l'occasion du 36ème
anniversaire de sa création dans la partie chypriote grecque et nous
appuyons pleinement les déclarations des autorités de la RTCN concernant
cet incident.
Le fait que les chypriotes grecs n'aient fait aucune déclaration condamnant
cet acte de haine et n'aient pas enquêté sur ses auteurs montre que cet
acte bénéficie d’un soutien officiel.
Nous pensons que l'administration chypriote grecque, ainsi que les
autorités grecques, avec leurs déclarations provoquant la haine à l'égard
des chypriotes turcs, ont une responsabilité dans cet incident.
Dans ces circonstances, nous attendons de la communauté internationale
qu'elle invite la partie chypriote grecque et la Grèce, à éviter que la
rhétorique ne détériore davantage le climat de tension sur l'île, comme
cela est souligné dans le dernier rapport du Secrétaire général des Nations
Unies.