La présentation d’un matériel de propagande le 28 novembre 2012 à Athènes portant la signature de Murat Karayılan, l’un des chefs de file de l’organisation terroriste PKK faisant l'objet d'une notice rouge Interpol, et l’utilisation pour cette fin du Musée de la guerre, qui est une institution officielle du Ministère de la Défense Nationale de la Grèce, ont constitué un développement très regrettable pour la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

Cet événement est également inquiétant, étant donné qu’il démontre que certains cercles perturbés du développement de l’amitié turco-grecque sont toujours actifs.

Il est clair que permettre de diffuser ouvertement la propagande du PKK, reconnu par l’OTAN et par l’UE en tant qu’organisation terroriste, n’est pas conforme aux résolutions relatives de l’OTAN et de l’UE, ni aux obligations internationales dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. En effet, ce point a également été indiqué dans le communiqué publié aujourd’hui par le Ministère des Affaires étrangères de la Grèce.

S.E.M. Ahmet Davutoğlu, ministre des Affaires étrangères de la Turquie a indiqué notre réaction concernant l’événement en question et il a souligné notre déception lors de la conversation téléphonique qu’il a eue le 29 novembre avec S.E.M. Dimitris Avramopoulos, ministre des Affaires étrangères de la Grèce.

S.E.M. Avramopulos, exprimant leur profonde tristesse pour cet incident et leur claire condamnation, a indiqué que les nouvelles de presse insinuant que le Gouvernement de la Grèce l’aurait toléré étaient totalement fausses. En outre, soulignant l’importance qu’ils attribuent aux relations avec la Turquie, il a précisé qu’à la lumière de l’enquête menée, le nécessaire était fait à l’égard des responsables du Musée de la guerre du Ministère de la Défense Nationale de la Grèce, qui avaient apparemment assumé un rôle dans l’organisation de l’activité en question. Ce point a également été indiqué dans le communiqué du Ministère des Affaires étrangères de la Grèce.

La Grèce est un pays auquel nous attribuons de l’importance en tant que notre voisin et allié. Notre maintenons notre souhait de faire avancer dans le cadre d’un ordre du jour positif notre coopération nos relations se développant récemment dans de multiples domaines. Nous continuons à croire que les relations entre nos pays pourront se développer encore plus, aussi longtemps que cela demeure une volonté partagée.