Le Conseil d'Etat grec a de nouveau apposer sa signature sur une décision
scandaleuse en rejetant l'objection du gouvernement grec à la décision
d'accorder l'asile à Süleyman Özkaynakçı, l'un des coupables de la
tentative de coup d'Etat du 15 juillet.
Cette décision non seulement viole les obligations internationales de la
Grèce en matière de lutte contre le terrorisme, mais constitue également
une violation des dispositions de la Convention de Genève de 1951 relative
au statut des réfugiés.
En rejetant l'extradition des traîtres putschistes, la Grèce a préparé le
terrain pour de telles décisions, qui portent atteinte à la conscience de
la nation turque.
Les autorités grecques ne devraient plus permettre à leur pays d'offrir un
refuge sûr aux traîtres putschistes en utilisant comme excuse leur système
judiciaire, ce qui viole même les obligations internationales de la Grèce
par l’adoption de décisions illégales.