No: 17, 15 janvier 2018, Communiqué de presse concernant certaines déclarations sur la fin du financement de l'UNRWA

Les récentes déclarations des États-Unis selon lesquelles ils mettront fin à leurs contributions au financement de l'Office de secours et de travaux de l’ONU pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et les déclarations ultérieures d'Israël selon lesquelles l'UNRWA est à l'origine du problème des réfugiés sont une source d'inquiétude.

L'UNRWA a été créé à la suite du conflit israélo-arabe de 1948, par la Résolution 302 (IV) de l'Assemblée générale de l’ONU du 8 décembre 1949, afin d’améliorer les conditions de vie des réfugiés de Palestine et de protéger leurs droits.

Depuis sa création, la Turquie a joué un rôle actif au sein de l'UNRWA et à partir de juillet 2017, elle a assumé la vice-présidence de la Commission consultative de l'Office. L'UNRWA fournit des services inestimables aux palestiniens dans les domaines de l'éducation, de la santé, des services sociaux, de la microfinance, des infrastructures, du logement, des premiers secours ainsi que de la protection des droits des réfugiés. En particulier, ses services dans l'éducation jouent un rôle essentiel pour la protection de l'identité palestinienne. Environ un million de réfugiés de Palestine ont encore besoin d'une aide alimentaire d'urgence de l'UNRWA.

Il est clair que plus de restrictions sur le budget de l'UNRWA, qui subit actuellement un goulot d'étranglement financier, affecteront négativement la vie de plus de cinq millions de palestiniens et entraveront les efforts vers une solution politique fondée sur deux-états et la stabilité régionale.

Dans ce contexte, étant d'une importance primordiale pour l'autosuffisance du peuple de Palestine, il est important que cette question soit gardée libre de toute considération politique et considérée dans une perspective humanitaire et que le soutien international à l'UNRWA se poursuive sans entraves.

Dans le cadre de son rôle de vice-président de la Commission consultative et de sa prochaine présidence à partir de juillet 2018, la Turquie continuera à contribuer aux efforts internationaux visant à augmenter le soutien financier à l'Office et à accroître son propre soutien.