La position de la Turquie concernant la question des combattants
terroristes étrangers ayant été dans les zones de conflit est claire. Nous
attendons des pays d'origine qu'ils assument leurs responsabilités à
l'égard des combattants terroristes étrangers.
Pour une solution durable, il est nécessaire que ces personnes soient
rapatriées dans leur pays d'origine et qu’elles y soient réhabilitées et
traduites en justice, au lieu de la révocation de leur citoyenneté. Il
s'agit en effet d'une condition préalable à la lutte commune contre le
terrorisme. Notre pays agit dans cet esprit et attache une grande
importance à la coopération et à la coordination internationales.
Les procédures de déportation des personnes ayant été présentes dans les
zones de conflit sont coordonnées avec le pays concerné et la notification
préalable du programme de voyage prévu est effectuée en conséquence.
La même procédure a été appliquée pour les personnes déportées aux Pays-Bas
le 19 novembre 2019 et elle a été coordonnée avec les autorités
néerlandaises.
On voit aussi clairement que ceux prétendant que la lutte contre DAECH a
été affaiblie évitent de prendre leurs responsabilités sur cette question.