QR-7, 28 mars 2013, réponse du porte-parole du Ministère des affaires étrangères à une question concernant les informations dans les médias selon lesquelles un grand nombre de Syriens ont été renvoyés de force dans leur pays à la suite des événements qui se sont déroulés le 27 Mars 2013 dans le camp de réfugiés d’Akçakale où les Syriens sont sous protection temporaire.

La protection est assurée par la République de Turquie à plus de 35 000 Syriens dans le camp de réfugiés d’Akçakale.

Dans le camp en question, un groupe d'environ 200 personnes a attaqué les forces de sécurité avec des pierres le 27 mars 2013, sans avoir auparavant exprimé une quelconque plainte ou demande. Les forces de sécurité ont pris toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à cet incident.

Par ailleurs, d'autres Syriens qui n’ont pas été impliqués dans les événements ont réagi fortement envers ce groupe qui troublait la paix.

Les gens qui ont participé à cette provocation ont été déterminés par nos forces de sécurité au moyen de caméras. Alors qu'il était prévu que les auteurs soient amenés devant le Procureur de la République, un groupe de 130 personnes, redoutant les procédures judiciaires et la réaction des autres Syriens ont demandé d’utiliser leu droit de « rapatriement volontaire » sont rentrés en Syrie après à la fin des procédures.

Les nouvelles affirmant que le groupe avait été déporté ne reflète pas la réalité.

Dans le cadre des principes de la «porte ouverte» et du «non-refoulement» en conformité avec le statut de protection temporaire, La Turquie ne refoule pas les syriens désirant venir en Turquie et ne force pas les personnes résidant en Turquie à rentrer dans leur propre pays.