No: 350, 19 octobre 2021, Communiqué de presse concernant la déclaration publiée après le sommet trilatéral Grèce-Égypte-Administration chypriote grecque

La déclaration publiée à la suite du sommet trilatéral tenu le 19 octobre 2021, avec la participation des dirigeants de la Grèce, de l'Egypte et de l'Administration chypriote grecque, est une nouvelle manifestation des politiques hostiles du duo grec-chypriote grec envers la Turquie et la RTCN. La participation de l'Égypte à cette déclaration est en revanche une indication que l'Égypte n'a pas encore saisi la véritable adresse avec laquelle elle peut coopérer en Méditerranée orientale.

Nous avons prouvé à nos amis comme à nos ennemis qu'aucune initiative excluant la Turquie et la RTCN ne réussirait dans la région. La Turquie soutient des projets énergétiques qui renforceront la coopération entre les pays de la région. Cependant, ces projets ne doivent pas ignorer les droits et les intérêts de la Turquie et des Chypriotes turcs et ils doivent être inclusifs.

Contrairement aux allégations contenues dans la déclaration, la principale source de tension dans la région réside dans les revendications maximalistes et illégales du duo grec-chypriote grec de la zone de juridiction maritime et dans leur mépris total des Chypriotes turcs. La réponse nécessaire a été donnée aux récentes tentatives de ce duo visant à violer notre plateau continental afin d'accroître la tension en Méditerranée orientale. Nous continuerons à protéger résolument à la fois nos propres droits et les droits des Chypriotes turcs.

D'autre part, nous soutenons la déclaration faite par le ministère des Affaires étrangères de la République turque de Chypre du Nord concernant ladite déclaration conjointe. Un engagement rejetant les réalités de l'île ne peut contribuer au règlement de la question chypriote. Nous rappelons une fois de plus qu'un nouveau processus de négociation ne sera possible que si l'égalité souveraine et le statut international égal du peuple chypriote turc sont réaffirmés.

En outre, le fait que ces pays, ayant poussé la Libye à l'instabilité en soutenant certains groupes illégitimes, ciblent maintenant les protocoles d'accord que nous avons signés avec le gouvernement légitime de la Libye, est avant tout un acte de non-respect des intérêts et de la souveraineté de la Libye.