SC-27, 26 Mayıs 2017, QR-27, le 26 mai 2017, Déclaration du Porte-Parole du Ministère des Affaires étrangères, l’Ambassadeur Hüseyin Müftüoğlu, en réponse à une question concernant la diplomatie de la navette menée par le Conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU, M. Espen Barth Eide, suite à la dernière réunion des leaders tenue le 17 mai 2017 à Chypre

À la suite de la dernière réunion tenue entre les deux leaders à Chypre le 17 mai 2017 dans le cadre des négociations de règlement général en cours, le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU M. Eide, a mené la diplomatie de la navette entre les leaders dans le but de parvenir à un accord sur la reconvocation de la Conférence sur Chypre. Dans ce cadre, M. Eide a rencontré chaque leader deux fois dans les jours précédents.

Le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU M. Eide a déclaré aujourd'hui que ces réunions n'étaient pas en mesure de produire des résultats.

La Turquie partage les vues exprimées sur cette question par le Président de la RTCN, M. Akıncı, dans ses déclarations des 23 et 26 mai 2017. Nous estimons que les conditions préalables mise en avant par le leader chypriote grec, M. Anastasiades, pour la reconvocation de la Conférence sur Chypre sont contraires aux principes de la Déclaration commune des leaders du 11 février 2014, que toutes les questions "seront discutées de manière interdépendante" et que "rien n'est convenu jusqu'à ce que tout soit convenu". Ils ne sont pas non plus conformes à la Déclaration de la Conférence sur Chypre datée du 12 janvier 2017.

Il est rappelé qu'une des tâches de la Déclaration de la Conférence sur Chypre était qu'un groupe de travail se réunisse afin d'identifier les questions concernant le chapitre de Sécurité et garanties ainsi que les instruments nécessaires pour les aborder. Cette tâche s'est déroulée les 18-19 au Mont Pèlerin. La deuxième tâche découlant de la Conférence a été la poursuite des négociations sur les questions en suspens dans les autres chapitres entre les deux parties de l'île.

La Turquie attend à ce que la Conférence sur Chypre soit en mesure de se réunir de nouveau sans conditions préalables, conformément à la Déclaration conjointe du 11 février 2014 des leaders et conformément à la méthodologie prévue mais non mise en œuvre pour la première Conférence, à savoir avec tous les chapitres étant abordés conjointement, comme l'a également exprimé le Président Akıncı dans ses déclarations.