QR-66, 25 octobre 2019, Déclaration du Porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant le rapport d'Amnesty International

Nous rejetons les allégations figurant dans le rapport publié aujourd'hui (le 25 octobre) par Amnesty International concernant les Syriens placés sous protection temporaire en Turquie.

La Turquie accueille environ 4 millions de personnes déplacées, dont plus de 3,6 millions sont des Syriens, qui ont cherché refuge sur ses territoires. La Turquie, à une époque où de nombreux pays construisent des murs à leurs frontières et se cachent derrière des barbelés, a ouvert ses portes aux personnes dans le besoin.

Tout en accueillant ces personnes de la meilleure façon possible, nous respectons pleinement le principe de «non-refoulement», conformément à nos obligations internationales. Il n'y a pas de changement dans notre approche. À cet égard, les affirmations dans le rapport selon lesquelles les Syriens sont renvoyés de force, menacés et soumis à des mauvais traitements sont irréelles et fictives.

Nos autorités compétentes mènent à bien le processus de retour en sécurité et volontaire des Syriens dans leur pays en coopération avec le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et des organisations non gouvernementales. En fait, environ 365.000 syriens sont retournés volontairement dans les zones libérées du terrorisme par la Turquie en Syrie.

La Turquie répète à chaque occasion que le retour des réfugiés devrait avoir lieu volontairement et en sécurité et que ce processus devrait être mené dans le respect du droit international.

Nous pensons que si les infrastructures humanitaires et matérielles et les conditions de sécurité nécessaires sont réunies en Syrie, les Syriens peuvent retourner dans leur pays. En fait, l’un des objectifs de l’Opération Source de paix est d’établir une zone de sécurité qui facilitera le retour en sécurité et volontaire de centaines de milliers de Syriens qui ont fui la cruauté et l’oppression de l’organisation terroriste PKK/PYD/YPG. Nous estimons que la communauté internationale a une responsabilité importante dans la facilitation du processus de retour en sécurité et volontaire des Syriens.

La Turquie continuera de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions de vie des Syriens.