Nous condamnons fermement et rejetons totalement la déclaration faite par
Panos Moumtzis, coordonnateur humanitaire régional des Nations Unies pour
la crise syrienne, dans laquelle il établit un lien entre la zone de
sécurité à établir dans le nord-est de la Syrie et le génocide de
Srebrenica.
Notre réaction à cette déclaration irresponsable, dans laquelle le
coordonnateur régional dépasse ses limites, a déjà été communiquée aux
responsables des Nations Unies.
Le coordonnateur régional devrait être le mieux placé pour savoir que la
Turquie accueille près de quatre millions de syriens et fournit une aide
humanitaire à des millions de personnes dans ce pays.
Le fait que ladite personne n'ait fait preuve d'aucune sensibilité alors
que l'organisation terroriste du PYD/YPG a appliqué l'oppression et la
violence avant tout contre les kurdes, les assyriens, les chaldéens, les
araméens et tous les peuples de la région, peut également être considéré
comme une manifestation d'un point de vue malsain.
En outre, la Turquie a fait le maximum d'efforts pour empêcher le génocide
de Srebrenica et ce fait est sans aucun doute bien connu par un
fonctionnaire des Nations Unies provenant de cette région. L'opinion
publique turque est très sensible au génocide de Srebrenica et, par
conséquent, son abus par une mentalité déformée est tout à fait
inacceptable.