Tout d'abord, nous partageons et soutenons les points de vue exprimés dans
les déclarations faites aujourd'hui par les autorités de la République
Turque de Chypre du Nord (RTCN) concernant ledit accord.
Cet accord est un exemple concret de la poursuite par les chypriotes grecs
de la violation des droits des chypriotes turcs jouissant des mêmes droits
sur les ressources naturelles de l'île. Il est entendu que l'accord ne fait
aucune référence aux chypriotes turcs et que les chypriotes turcs ne
reçoivent aucune part des revenus. Ceci est inacceptable pour la Turquie et
la RTCN.
L’administration chypriote grecque de Chypre du sud et les sociétés
internationales qui font des affaires avec elle ne peuvent ignorer le fait
que les chypriotes turcs sont les copropriétaires de l’île et qu’ils ont
des droits égaux sur les ressources pétrolières et gazières de l’île.
Par conséquent, la Turquie maintiendra sa position de principe et résolue
visant à protéger les droits des chypriotes turcs, ainsi que ses propres
droits en Méditerranée de l'est, et n'hésitera pas à prendre les mesures
nécessaires à cette fin. En effet, comme le Président Erdoğan l'a déclaré
aujourd'hui, la Turquie ne laissera personne enfreindre les droits des
chypriotes turcs.
Dans ce contexte, la Turquie continuera de protéger les droits des
chypriotes turcs sur le plateau continental tant que la partie chypriote
grecque ne cessera pas ses activités unilatérales d'hydrocarbures ou
n'inclura pas les chypriotes turcs - en tant que propriétaire sur un pied
d’égalité de l'île - dans les mécanismes de décision et de partage des
revenus. A cette fin, nos navires de forage, Yavuz et Fatih, vont commencer
leurs activités de forage dans un avenir proche, dans les zones où la RTCN
a accordé des licences à « Turkish Petroleum » en 2011.
A cette occasion, nous voudrions rappeler une fois de plus à la communauté
internationale que l’administration chypriote grecque est la partie qui
n'hésite pas mettre en risque de manière irresponsable la sécurité et la
stabilité de la Méditerranée de l'est en méconnaissant les droits inhérents
des chypriotes turcs, qui sont les copropriétaires de l'île, rejetant
toutes les propositions de coopération et poursuivant des activités
unilatérales malgré tous nos avertissements.