QR-37, 9 mai 2018, Déclaration du Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant la déclaration du Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme sur la Turquie

Le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a publié une autre déclaration biaisée à propos de la Turquie le 9 mai 2018.

La déclaration remet en question la décision sur la tenue des élections par la Grande Assemblée nationale de Turquie, représentant la volonté souveraine de notre nation, et inclut des phrases malheureuses imposant des conditions de gouvernance pour un Etat indépendant. Nous ne prenons pas au sérieux cette déclaration qui a été faite sur la base de motifs purement politiques.

En Turquie, les mesures d'état d'urgence ne sont appliquées que contre les terroristes et les groupes liés au terrorisme. Il n'y a pas de mesures restreignant les droits et libertés de nos citoyens.

L'état d'urgence ne constitue pas un obstacle à la tenue d'élections démocratiques. En fait, le Haut Commissaire devrait savoir que les élections ont également eu lieu en France pendant l'état d'urgence. En outre, les missions d'observation internationales ont confirmé que les élections en Turquie, y compris le référendum d'avril 2017, se sont déroulées de manière démocratique, libre, équitable et transparente.

Nous voudrions également rappeler au Haut Commissaire que la déclaration d'état d'urgence est un droit légal accordé aux Etats par le droit international.

Conformément à nos engagements internationaux, nous poursuivons la coopération nécessaire avec les organisations internationales pour les élections qui se tiendront le 24 juin.