QR-116, 24 novembre 2020, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant les déclarations du ministre des Affaires étrangères de Grèce dans les médias sociaux à l'égard de la Turquie

Les accusations et le ton menaçant du ministre des Affaires étrangères de Grèce à l'égard de la Turquie dans ses déclarations d'aujourd'hui sont une indication supplémentaire de la réticence de la partie grecque à résoudre les questions bilatérales par le dialogue et la diplomatie.

L'approche constructive et les mesures bienveillantes adoptées depuis le mois d'août par la Turquie à propos de la question de la Méditerranée orientale n'ont malheureusement pas été réciproquées. En outre, le fait que la Grèce qualifie de « provocatrices », voire d’ « illégales » les activités déterminées de la Turquie pour protéger ses propres droits et ceux des chypriotes turcs face aux exigences maximalistes de la Grèce, ne sont que des prétextes pour éviter le dialogue.

La Turquie a toujours maintenu ses appels au dialogue et elle continuera à en faire ainsi. La Grèce devrait dorénavant comprendre qu'un langage de menaces et une tentative d'obtenir le soutien de l'UE ne donneront aucun résultat. La Grèce devrait s'abstenir de poser des conditions préalables et se présenter immédiatement à la table des négociations.