Le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a participé à la Session budgétaire 2021 du ministère des Affaires étrangères et de ses institutions affiliées, qui s’est tenue à la Commission du plan et du budget de la Grande Assemblée nationale de Turquie le 24 novembre 2020, et il y a abordé les derniers développements de notre politique étrangère.

Le ministre Çavuşoğlu a souligné, qu’en tant que pays ayant le plus long littoral continental de la Méditerranée orientale, il ne nous était pas possible d'accepter que la Turquie soit confinée à ses propres côtes, qu'aucune initiative ne pourrait réussir sans la Turquie ou les chypriotes turcs, et il a indiqué que nous continuions à travailler avec l'UE sur la proposition du président Recep Tayyip Erdoğan de convoquer une conférence sur la Méditerranée orientale.

Le ministre Çavuşoğlu a également noté que l'espoir de paix avait été ravivé avec le début des négociations intra-afghanes en Afghanistan, déchirées par des conflits depuis plus de quarante ans, que nous menions des efforts afin d’apporter à l'Afghanistan la paix qu'il mérite et que nous apportions le soutien nécessaire aux négociations.

En ce qui concerne la Syrie, le ministre Çavuşoğlu a déclaré que c’était avant tout notre souhait et notre objectif que la Syrie, qui se trouve dans un état instable depuis dix ans, se libère du terrorisme et atteigne la stabilité, la paix et la solution politique qui répondrait aux attentes de son peuple.

A propos de l'Azerbaïdjan, le ministre Çavuşoğlu a souligné que l'Azerbaïdjan avait réussi à changer le statu quo qui prévalait depuis trente ans avec ses succès sur le terrain grâce à son leadership fort et son armée héroïque, et que nous continuerions à soutenir la juste cause de l'Azerbaïdjan frère.

Le ministre Çavuşoğlu a également fait des déclarations sur l'UE et il a indiqué que certains États membres transposaient leurs problèmes bilatéraux avec la Turquie dans l'UE, qu'ils portaient un soi-disant masque de solidarité de l’Union, que l'UE devrait se libérer de cette erreur et que nous attendions de l'UE qu’elle comprenne ses erreurs et voie la valeur ajoutée que la Turquie apporterait à l'Union.