No: 329, 11 novembre 2019, Communiqué de presse concernant les conclusions adoptées par le Conseil des Affaires étrangères de l'UE

Nous avons souligné à maintes reprises et avec force, que nous ne cesserions pas de protéger nos droits en Méditerranée orientale, découlant du droit international et également les droits et les intérêts de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), malgré toutes les mesures inintelligibles de l'Union européenne.

Les décisions adoptées aujourd'hui (11 novembre) lors du Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne, démontrent clairement que les messages que nous avons transmises à la suite des Conseils du 15 juillet et du 14 octobre 2019 sont tombées dans l'oreille d'un sourd.

De 2004 jusqu’à aujourd'hui, la Turquie et la RTCN ont déployé des efforts bienveillants pour transformer les ressources en hydrocarbures de la Méditerranée orientale en un élément de stabilité, plutôt que de tension, en tant que partie ayant pris toutes les initiatives constructives et positives.

L'administration chypriote grecque (ACG) et l'UE, qui sont utilisées à mauvais escient par les positions maximalistes de l'ACG, ne peuvent ni percevoir les faits, ni prendre des décisions conformément au droit international et au principe de l'équité dans ce processus.

Depuis 2004, nous n'avons cessé de répéter que, bien évidemment, nous ne permettrions pas l'usurpation unilatérale de nos droits. Le soutien sans contrepartie et incompréhensible de l'UE à une administration nulle et non avenue, au mépris du droit international, ainsi que la prise en otage d'une occasion importante de coopération dans la Méditerranée orientale devraient en effet servir de parabole. Nous continuerons d'encourager la mise en œuvre des principes fondamentaux du droit international, ainsi que la coopération dans la région, en vue d'assurer une stabilité et un bien-être durables à tous les peuples de la Méditerranée orientale. Il est évident que l'UE, au contraire, ayant perdu depuis longtemps sa crédibilité en tant qu'acteur impartial susceptible de contribuer à une solution à Chypre, ne sera jamais en mesure d'adopter une attitude constructive et utile en Méditerranée orientale.

En fait, rien d’autre n’est plus ironique que l'UE fasse référence au principe de bon voisinage après le lancement de nos activités offshore, car elle est devenue sourde à nos appels répétés depuis 2004 en faveur du respect de la souveraineté et des droits légitimes tant de la Turquie, que de la RTCN.

C'est une vaine attente pour ceux qui pensent que la Turquie cédera aux menaces et renoncera à ses droits en Méditerranée orientale. Personne ne devrait douter que nous poursuivrons nos activités d'exploration et de forage en Méditerranée orientale.