Les déclarations contenues dans le communiqué conjoint adopté lors du
cinquième sommet des pays du Sud de l'Union européenne (Med7), qui s'est
tenu au sud de Chypre le 29 janvier 2019 avec la participation de la
France, de l'Italie, de l'Espagne, de Malte, du Portugal, de la Grèce et de
l'administration Chypriote grecque, fournit un autre exemple de l'attitude
injuste et non constructive adoptée par certains États membres de l’UE, au
nom de la soi-disant « solidarité de l’Union ».
L'éloge dans le communiqué des soi-disant efforts des Chypriotes grecs
concernant le processus de règlement à Chypre et l'expression de soutien à
ses activités unilatérales dans le domaine des hydrocarbures en
Méditerranée orientale montrent clairement la poursuite de l’abus par
l’administration chypriote grecque de son appartenance à l’UE.
Il ne faut pas oublier que la principale raison de l'échec de la Conférence
de Chypre en 2017 a été la mentalité intransigeante de la partie Chypriote
grecque, qui se considère comme l'unique propriétaire de l'île et les
Chypriotes turcs comme une minorité. Le fait que la déclaration commune ne
mentionne pas les droits légitimes des Chypriotes turcs sur les ressources
naturelles de l'île prouve la persistance de cette mentalité déformée.
La Turquie reste déterminée à prendre les mesures nécessaires pour protéger
les droits et intérêts légitimes des Chypriotes turcs.