No: 199, 10 juillet 2019, Communiqué de presse concernant les activités de notre navire de forage Yavuz

Comme on le sait, notre navire de forage Fatih a commencé ses activités en mai dernier, à l'ouest de l'île de Chypre, où notre gouvernement a accordé en 2009 et 2012 des licences à la Compagnie pétrolière turque (TPAO) sur notre plateau continental en Méditerranée orientale, notifié aux Nations Unies. Notre deuxième navire de forage Yavuz, déployé dans le sud de la péninsule du Karpas, opérera pour le compte des chypriotes turcs dans les zones de licence accordées en 2011 par la République turque de Chypre du Nord (RTCN) à la Compagnie pétrolière turque.

Nous trouvons assez étrange la déclaration du ministre des Affaires étrangères de Grèce, Nikos Dendias, dans un entretien concernant les activités de forage off-shore de la Turquie en Méditerranée orientale qui sont menées dans le respect du droit international. En fait, le titre d’« enfant gâté de l'Europe » appartient à la Grèce. En plus, le trublion de l’Europe, c’est l’administration chypriote grecque, qui est devenue membre de l’Union européenne contre le droit international, en déstabilisant ainsi avec la Grèce la Méditerranée orientale pendant des années. Le fait d'être membre de l'Union européenne et de représenter prétendument l'ensemble de l'île n'octroie pas à l'administration chypriote grecque le droit d'usurper les droits et les intérêts légitimes des chypriotes turcs.

Dans cet esprit, nous rejetons également les déclarations du ministère des Affaires étrangères de Grèce et des fonctionnaires de l'UE, déclarant illégales les activités susmentionnées de la Turquie. Le fait que ces déclarations ne mentionnent jamais les chypriotes turcs et ignorent en tant que telles leur existence même dans l'île alors qu'ils sont l'un des cofondateurs de la République de Chypre, dont les droits ont été usurpés depuis 1963, est un sujet de préoccupation exemplaire.

L'Union européenne est devenue un acteur de ce jeu d'illégalité mis en place par le partenariat chypriote grecque-grec contre les droits des chypriotes turcs, qui sont les copropriétaires de l'île. Il est donc apparu clairement que l'Union européenne ne sera pas en mesure d'assumer le rôle d'intermédiaire honnête dans les processus de négociation en vue du règlement de la question de Chypre.

Tout en protégeant ses propres droits sur le plateau continental en Méditerranée orientale, la Turquie continuera de défendre les droits et les intérêts des chypriotes turcs autour de l'île, dans la mesure où les chypriotes grecs n'impliquent pas les chypriotes turcs dans les mécanismes de prise de décision, notamment pour le partage des revenus des ressources en hydrocarbures, et ne garantissent pas leurs droits.

Dans ce contexte, nous appuyons pleinement les récentes déclarations des autorités chypriotes turques ayant accordé en 2011 des licences à la Compagnie pétrolière turque, qui constituent en fait la base légale et légitime des activités de notre navire de forage Yavuz.