Nous suivons avec préoccupation les affrontements en cours en Libye, notamment à Tripoli et à Benghazi.

Nous sommes attristés par les pertes civiles dans les conflits, la destruction de l'infrastructure de la Libye et l'émergence d'une crise humanitaire.

Les pertes d'un nombre considérable de vies au cours des frappes aériennes à Benghazi, Derna et récemment autour de Tripoli sont également consternantes. L’impossibilité d’identifier avec précision les avions militaires qui réalisent les frappes aériennes en question constitue une source d’inquiétude sérieuse.

Nous appelons toutes les parties en Libye frère à parvenir à un cessez-le feu dès que possible en soutenant les efforts de l'ONU, et nous rappelons que les différends doivent être réglés par le dialogue. Nous condamnons les actes de violence, le ciblage des civils et les frappes aériennes en question. Nous soulignons que le règlement des différends en Libye ne peut se faire que par la propre volonté de la nation libyenne et non à travers les interventions étrangères.